SiegfriedInformations Techniques
Nom officiel:38 cm Siegfried K E
Surnom:
Calibre: 380 mm (15 in)
longeur du tube: 19,6 m (64,3 ft)
Portée: 56 Km (34,7 miles)
vitesse initiale: 1050 m/s ( 3444ft/s)
Poids total: 294 Tm
Poids obus: 495-800 Kg (1091-1763 lb)
Le canon "Siegfried" de 38 cm dans sa version sur voie ferrée résulte de la demande de l'armée allemande en pièce de gros calibre à longue portée.
Contrairement à la conception rustique du K5 cette pièce particulièrement élaborée est le fruit d'un long travail d'étude et de mise au point par les ateliers KRUPP. Ce fut la plus grosse pièce allemande transportable d'une seule pièce permettant une mise en œuvre très rapide. L'utilisation de commandes électriques a permis une cadence de tir accrue d'un coup toutes les 4 minutes. Seulement 3 pièces furent livrées et servirent principalement sur les cotes françaises de la manche contre le trafic maritime anglais.
Une version "Adolf" d'un calibre de 40.6 cm était en projet mais ne vis pas le jour. Seule des tourelles fixes de défense côtière équipées de ce canon furent construites sur la cote norvégienne.
K 12Informations Techniques
Nom officiel: 21 cm K12 E
Surnom:
Calibre: 210 mm (8,2 in)
longeur du tube: 33 m (108,2 ft)
Portée: 115 Km (71,4 miles)
vitesse initiale: 1625 m/s (5331 ft/s)
Poids total: 317 Tm
Poids obus: 107.5 Kg (237 lb)
Le k12 fut développé uniquement pour satisfaire la passion que portait Hitler pour les canons à fort calibre. Le but pour le 3eme Reich était de rééditer l'exploit du canon de Paris et de réaffirmer la supériorité militaire allemande. Mais si le canon de Paris avait été une arme développée sous la responsabilité de la marine qui en contrôlait l'utilisation, le k12 fut conçu et financé par l'armé de terre afin de s'affranchir du bon vouloir de la marine et ainsi oublier l'humiliation qui l'avais fait passer au second plan en 1918.
Pour créer cette arme ont utilisa sensiblement la même recette qu'en 1917. On pris l'arme la plus puissante du moment le 38cm Siegfried dont on réduisit le calibre par frettage et dont on allongea le tube si bien que les propriétés géométriques étaient identiques à son modèle. Le Siegfried ainsi modifié devint le Kanone 12 ou K12. Cependant l'allongement du tube à l'avant de l'axe d'élévation implique un allongement similaire à l'arrière de cet axe pour faire contrepoids, si bien que pour la première version du K12 une fosse devait être creusé sous le canon pour permettre l'élévation du tube à un angle de 55° nécessaire pour atteindre les couches d'air raréfié permettant les tirs à longue portée. Cet inconvénient fut supprimé sur la version suivante par l'ajout d'une rehausse à monter sur place entre le berceau et les bogies.
Bien que développé ultérieurement au canon de paris, profitant ainsi de l'évolution technique, le K12 fut une pale copie et ne parvint jamais à égaler les performances de son prédécesseur.
Deux exemplaires seulement furent livrés et effectuèrent à partir des côtes françaises des tirs sur Douvres, Folkestone et sur le Comté du Kent de fin de 1940 à 1941 sans effets remarquables.
En fait le K2 fut essentiellement une arme de propagande pour le 3eme Reich car comme l'avait montré son prédécesseur, le manque de précision et les faibles dégâts des armes à très longue portée les rendaient d'un intérêt stratégique quasi nul, de plus les frappes à longue distance étaient devenues depuis longtemps la spécialité de l'aviation.
Source :
http://html2.free.fr/canons/siegf.htm